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Brames dans les feuillages

Brames dans les feuillages

À l’occasion du jour de notre 15ème anniversaire de mariage nous avons Laure et moi choisis de tenter notre chance et de retourner à l’affût de cerfs que nous savions dans le secteur car j’avais entendu quelques brames et entre aperçu un cerf les jours précédant. En vérité cela faisait plus de deux ans que nous cherchions à observer cet animal sans y être vraiment parvenus.

Nous avions l’un comme l’autre aperçu un jour ou l’autre un individu ici où là. A force de recherche, nous savons désormais où il dorment, ce qu’ils mangent où ils passent, nous avons trouvés leurs bois, leurs crottes, connaissons leurs odeurs, avons récoltés leurs poils, mais n’avions jusque là jamais réussis à les observer suffisamment longtemps sans que notre présence ne soit trahie par le sens du vent ou par le bruit de nos déplacements.

Ce soir là, nous sommes arrivés suffisamment tôt pour nous installer et nous dissimuler dans l’épaisseur des végétaux. Par chance, le vent nous était favorable mais pourtant rien n’était encore gagné… Une fois le soleil tombé, plus loin, les branches se mirent à craquer sous les coups de bois d’un ou plusieurs cerfs… Nous entendîmes les premiers brames briser le silence de cette forêts devenus si joliment calme. Soudainement, une biches est sortie de l’épaisseur de la végétation à quelques mètres de nos regards écarquillés… Une bichette la suivait et le mâle lui, bramait dans la végétation sans se montrer. Après quelques minutes, il apparût à son tour devant nous. Le temps s’est alors arrêté, et n’ayant pas été repérés, les trois individus sont restés devant nous durant une bonne heure je pense…peut être plus, peut-être moins…quelle importance? Nous sommes restés immobiles, profitant du calme de l’instant en remplissant nos yeux de la beauté du moment. Les cerfs vaquaient à leurs occupations et nous les observions blottis l’un contre l’autre… Nous avons attendu qu’il fasse complètement noir pour replier nos sacs et nous remettre en route sur la pointe des pieds en direction de chez nous. Une fois sortit du bois, quelques longues minutes de marche se sont écoulées avant que l’un de nous deux ne se remette à parler à volume normal…

– C’était beau Hein?

– Oui, C’était incroyable..

– C’était beau Hein?

– Oui c’était magnifique!!

Nous répété ces phrases durant les jours , les semaines et les mois suivants. Avec le recul, ce moment était d’une beauté sans pareil et restera pour Laure et moi un souvenir extraordinaire qu’il sera difficile d’arracher à nos esprits.